Chansons sans frontières, 19^ème édition : un concours d’écriture, 992 textes reçus de 106 pays dans le monde, plusieurs gagnants (ici) et mes propres vers :

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Humanitéveillée (en clé de sol)

I. Et si la terre chantait
depuis toujours ?
Et si la vie était
son chant d’amour ?
Et si on retrouvait
l’ancienne cadence
qui rythme la beauté
de l’existence ?

R. Trouvons l’accord unique
qui puisse combler le vide
et la lyre magique
du fameux roi David
pour que le sanctuaire
de la Terre promise
nous rende les mystères
de sa musique exquise ;
redevenons symbole
résurgent de la foi
dans la vraie clé du sol
et dans ses mille voix
nous ne sommes plus poussière
mais rythme atemporel
des gammes de la terre –
et nostalgie du ciel.

II. Et si l’esprit dansait
dans la matière ?
Et si le dire était
souvent le faire ?
Et si on renouait
dans notre transe
avec l’éternité,
la permanence ?

R. Trouvons l’accord mythique
qui puisse combler le vide
et la lyre magique
du fameux roi David
pour que le sanctuaire
de la Terre promise
nous rende les mystères
de sa musique exquise ;
redevenons symbole
résurgent de la foi
dans la vraie clé du sol
et dans ses mille voix
nous ne sommes plus poussière
mais rythme atemporel
des gammes de la terre –
et leurs échos au ciel.

III. Et si le feu brûlait
nos contrecœurs ?
Et si dans l’eau coulaient
toutes nos peurs ?
Et si l’air s’enivrait
de la lumière –
et si on écoutait
chanter la terre ?

P. Le temps s’ennuie
et le temps nous nuit
et la dame sans merci
nous abasourdit
et la terre, au fond,
ne tourne pas rond,
mais la mélodie
de la vie nous survit !

R. Trouvons l’accord pythique
qui puisse combler le vide
et la lyre magique
du fameux roi David
pour que le sanctuaire
de la Terre promise
nous rende les mystères
de sa musique exquise ;
redevenons symbole
résurgent de la foi
dans la vraie clé du sol
et dans ses mille voix
nous ne sommes plus poussière
mais rythme atemporel
des gammes de la terre –
réverbérées au ciel.

IV. Un nouveau feu naîtrait
de sa splendeur
et l’eau résonnerait
avec nos cœurs
et l’air embras(s)erait
tous nos contours –
et un temps retrouvé
verrait le jour !

R. Trouvons l’accord mystique
qui puisse combler le vide
et la lyre magique
du fameux roi David
pour que le sanctuaire
de la Terre promise
nous rende les mystères
de sa musique exquise ;
redevenons symbole
résurgent de la foi
dans la vraie clé du sol
et dans ses mille voix
nous ne sommes plus poussière
mais rythme atemporel
des gemmes de la terre –
miroir parfait du ciel…

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Note : R = refrain, P = pont ; les couplets en chiffres romains.